Principale relève du commerce, du transport, des communications, des banques et assurances, des autres services (qu’ils soient marchands ou non marchands) et de l’administration.
Secteurs d’activité économique :
Ensemble des entreprises ou d’unités de fabrication, de commerce ou de service qui ont la même activité principale (au regard de la nomenclature d’activité économique considérée).
L’activité d’un secteur n’est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d’autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré.
Secteurs institutionnels :
Regroupement des unités institutionnelles ayant des comportements économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de leur activité.
On distingue les cinq secteurs institutionnels résidents suivants : les sociétés non financières, les sociétés financières, les administrations publiques, les ménages et les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBL-SM). L’ensemble des unités non-résidentes, dans la mesure où elles entretiennent des relations économiques avec des unités résidentes, sont regroupées dans le reste du monde.
Services marchands :
On considère qu’une unité rend des services marchands lorsqu’elle les vend (en grande partie ou en totalité) à des prix économiquement significatifs. Ces activités de services sont principalement celles de commerce, transports, activités financières, activités immobilières, services aux entreprises, services aux particuliers.
Services non marchands :
On considère qu’une unité rend des services non marchands lorsqu’elle les fournit gratuitement ou à des prix qui ne sont pas économiquement significatifs. Ces activités de services se rencontrent dans les secteurs suivants : éducation, santé, action sociale, administration
Société :
Entité juridique, créée dans le but de produire des biens ou des services pour le marché, qui peut être une source de profit ou d’autres gains financiers pour son ou ses propriétaires. Elle est la propriété collective de ses actionnaires, qui ont le pouvoir de désigner les administrateurs responsables de sa direction générale.
Les sociétés exercent leurs activités sous de nombreuses formes juridiques dont les plus fréquentes sont : société, société par action, société de capitaux, société en commandite simple, société de personnes à responsabilité limitée, entreprises publiques, entreprises privées, etc.
Société à responsabilité limitée (SARL) :
Société dont la responsabilité est limitée aux apports, et les parts détenues dans le capital ne sont pas librement cessibles. Il faut l’accord de tous les associés.
Société anonyme (SA) :
Société dont le capital est divisé en actions et qui est constituée entre des associés qui tirent les profits ou supportent les pertes à concurrence de leurs apports.
Société d’économie mixte (SEM) :
Société anonyme dont le capital est majoritairement détenu par l’État ou par des collectivités locales telles que la commune, le département, la région, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’établissements publics et pour partie par des partenaires économiques et financiers privés.
Société financière :
Société ou quasi-société dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation financière (intermédiaires financiers) et/ou à exercer des activités financières auxiliaires (auxiliaires financiers).
Société non financière :
Société ou quasi-société dont la fonction principale consiste à produire des biens et des services marchands non financiers.
Statut juridique d’une entreprise :
Nature légale qui confère à l’entreprise sa personnalité.
Les statuts les plus couramment rencontrés sont :
- Entreprise individuelle : elle appartient généralement à un individu ou à une famille ;
- Société d’économie mixte (SEM) ;
- Association de personnes ;
- Société à responsabilité limitée (SARL) ;
- Société d’Etat ;
- Société anonyme (SA) ;
- Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC) ;
- Groupement d’intérêt économique (GIE).
Subventions :
Transferts courants sans contrepartie que les administrations publiques versent à des producteurs résidents dans le but d’influencer leurs niveaux de production, leurs prix ou la rémunération des facteurs de production. On distingue les subventions sur les produits, versées par unité de bien ou de service produite ou importée, et les autres subventions sur la production.
Taux d’autofinancement :
Rapport entre l’épargne brute et la FBCF.
Taux d’épargne :
Rapport entre l’épargne et le revenu disponible brut.
Taux d’investissement :
Rapport entre la FBCF et la valeur ajoutée. Il mesure l’effort consacré à l’investissement.
Taux de croissance du PIB :
Indicateur économique utilisé pour mesurer la croissance de l’économie d’un pays d’une année sur l’autre. Il s’agit de la variation relative du PIB d’une année sur l’autre. Le PIB est mesuré en volume ou en valeur en prix constants (pour éviter de considérer l’inflation des prix comme de la croissance économique).
Taux de marge :
Rapport entre l’excédent brut d’exploitation et la valeur ajoutée.
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) :
Impôt sur les produits, collecté par les entreprises et intégralement supporté par l’acheteur final en dernier ressort.
Territoire économique :
Le territoire économique d’un pays comprend :
- la zone géographique relevant d’une administration centrale et à l’intérieur de laquelle les personnes, les biens et les capitaux circulent librement. l’espace aérien, les eaux territoriales ;
- les enclaves territoriales dans le reste du monde (ambassades, consulats, bases militaires, stations scientifiques, etc.) ;
Le territoire économique d’un pays ne comprend pas les enclaves territoriales utilisées par des gouvernements étrangers ou des organisations internationales qui sont physiquement situés à l’intérieur des frontières géographiques du pays.
Unité institutionnelle :
Centre élémentaire de décision économique caractérisé par une unicité de comportement et une autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale. Une unité résidente est dite institutionnelle dès lors qu’elle dispose d’une autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale et qu’elle dispose d’une comptabilité complète, ou au moins qu’elle serait en mesure d’en établir une pertinente du point de vue économique ou juridique.
Les unités institutionnelles sont regroupées en secteurs institutionnels.
Valeur ajoutée :
Différence entre la production et les consommations intermédiaires. Il s’agit du solde du compte de production.
La valeur ajoutée peut être évaluée nette de la consommation de capital fixe.
Valeur ajoutée brute (ou totale) au coût des facteurs :
Somme de la valeur ajoutée des secteurs agricole, industriel et des services. Si la valeur ajoutée de ces secteurs est calculée aux prix du marché, la valeur ajoutée totale est obtenue en soustrayant les taxes nettes sur les produits du PIB.
Variations des stocks :
Valeur des entrées en stocks diminuée de la valeur des sorties de stocks et des pertes courantes sur stocks.
Volume des investissements privés :
Somme des capitaux apportés par les entreprises privées dans la réalisation d’immobilisations corporelles ou incorporelles au cours d’une période donnée.